L’Union européenne a abandonné son projet visant à obliger les services de messagerie – tels que WhatsApp et Signal – à analyser automatiquement les conversations privées des utilisateurs afin de détecter des contenus pédopornographiques.
Selon des diplomates à Bruxelles, la proposition n’a pas obtenu le soutien de la majorité des États membres, notamment de l’Allemagne, de l’Autriche et des Pays-Bas, et a donc été retirée de l’ordre du jour.
L’initiative de la Commission européenne, présentée dès 2022, prévoyait que toutes les plateformes en ligne soient tenues de scanner les messages privés et de signaler automatiquement tout contenu suspect aux autorités.
Ses opposants avaient qualifié cette idée de « menace pour la vie privée ».
Finalement, un compromis a été trouvé : le maintien du système volontaire actuellement en vigueur. Les entreprises pourront continuer à détecter et à transmettre aux autorités, de leur propre initiative, les contenus liés à l’exploitation sexuelle des enfants.
