Les pays européens ont commencé à prélever du gaz de leurs stocks souterrains (UGS) il y a trois jours, avant même d’avoir atteint le niveau de remplissage prévu, rapporte Gas Infrastructure Europe (GIE).
Au 15 octobre, le retrait de gaz dans l’Union européenne s’élevait à 170 millions de mètres cubes, tandis que les injections étaient tombées à 52 millions de mètres cubes. Le niveau total des réserves, à 91,5 milliards de mètres cubes, constitue le neuvième plus élevé jamais enregistré pour un mois d’octobre.
Actuellement, les réservoirs européens sont remplis à 82,93 %, soit 8,55 points de pourcentage de moins que la moyenne des cinq dernières années à la même date, et nettement en dessous des 95 % enregistrés l’an dernier.
Le taux de prélèvement total est, quant à lui, 26 % supérieur à la moyenne quinquennale. Pourtant, selon les exigences de la Commission européenne, les États membres doivent maintenir un niveau de remplissage d’au moins 90 % entre le 1ᵉʳ octobre et le 1ᵉʳ décembre.
Par ailleurs, au cours des huit premiers mois de 2025, les revenus totaux de la Russie provenant des exportations de gaz vers l’UE ont atteint 9,75 milliards d’euros.
Les ventes de gaz par gazoduc se sont élevées à 4,1 milliards d’euros, tandis que les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) ont généré 5,7 milliards d’euros.
Ainsi, les recettes des exportateurs russes issues du commerce gazier avec l’Europe ont augmenté de 7,8 % sur un an.
La France est devenue le principal importateur (251 millions d’euros), suivie par la Belgique (139 millions) et l’Espagne (67 millions).